L’Afrique à l’honneur lors des rencontres Campus France 2016
15/11/2016
Les 7, 8 et 9 novembre 2016 ont eu lieu, à Paris, les rencontres Campus France 2016. Organisées en partenariat avec l’Agence universitaire de la francophonie et inaugurées ce lundi 7 novembre par M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, elles mettaient à l’honneur, cette année, le continent africain. En effet, la place de l’Afrique dans le paysage universitaire mondial ne cesse de s’étendre et la mobilité internationale des étudiants africains est de plus en plus importante.
Plus de 50 pays étaient représentés lors de ces trois journées. Etaient également présents des représentants des différents ministères français, des ambassadeurs de pays africains en France, M. Martial de-Pauk Ikounga, commissaire de l’Union africaine chargé des Ressources humaines, de la Science et de la Technologie, des représentants d’universités françaises et de 23 pays d’Afrique subsaharienne, ainsi que des représentants des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient des Amériques, d’Asie et d’Europe.
Ces rencontres se sont déroulées autour de conférences, ateliers et rendez-vous sur des espaces dédiés. Ces moments privilégiés ont permis à de nombreux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche d’échanger autour d’une pluralité de thèmes comme l’internationalisation de l’enseignement supérieur, la mobilité, l’entrepreneuriat, et la francophonie tout en mettant sur le devant de la scène le continent africain.
Ces rencontres témoignent annuellement de l’importance du développement des coopérations académiques et scientifiques. Parmi les enjeux économiques, culturels, sociétaux des pays africains, il existe un réel besoin de former davantage d’ingénieurs comme dans le domaine de l’agro-industrie.
L’importance des liens entre l’entreprise et les établissements d’enseignement supérieur a été mise en avant. Cette thématique a été largement présentée à travers le programme MeetAfrica mettant en avant l’entrepreneuriat et le rôle des écoles d’ingénieurs dans le soutien technique apporté aux porteurs de projets. Ainsi, le programme MeetAfrica permet de valoriser les projets de jeunes autoentrepreneurs africains grâce à un accompagnement spécifique.
A l’occasion de cet événement annuel, Campus France a publié, le 4 novembre 2016, une note indiquant qu’en 2013, malgré un recul, la France reste le premier pays d’accueil des étudiants africains : 26.5 % des étudiants africains en mobilité internationale diplômante ont choisi la France.
Par ailleurs, 43,2 % des étudiants internationaux accueillis en France sont originaires d’Afrique. Cette note précise également que 5,4 % des étudiants africains intègrent des écoles d’ingénieurs. Ces étudiants africains sont principalement originaires du Maroc (10,7 %), du Cameroun (8,5 %) et de la Tunisie (7,2 %).
L’Afrique reste très nettement le premier continent d’origine de la population étudiante internationale en France. Entre 2010 et 2015, on constate une hausse de 6,7 % du nombre d’étudiants africains accueillis en France.
Enfin, il est important de souligner que ces rencontres 2016 s’inscrivent dans un contexte international clé, à deux semaines du Sommet de la francophonie 2016 à Madagascar et du 27e Sommet France-Mali qui se tiendra à Bamako en janvier 2017.
Interview RFI spéciale Rencontres Campus France 2016 Plus de 50 pays étaient représentés lors de ces trois journées. Etaient également présents des représentants des différents ministères français, des ambassadeurs de pays africains en France, M. Martial de-Pauk Ikounga, commissaire de l’Union africaine chargé des Ressources humaines, de la Science et de la Technologie, des représentants d’universités françaises et de 23 pays d’Afrique subsaharienne, ainsi que des représentants des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient des Amériques, d’Asie et d’Europe.
Ces rencontres se sont déroulées autour de conférences, ateliers et rendez-vous sur des espaces dédiés. Ces moments privilégiés ont permis à de nombreux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche d’échanger autour d’une pluralité de thèmes comme l’internationalisation de l’enseignement supérieur, la mobilité, l’entrepreneuriat, et la francophonie tout en mettant sur le devant de la scène le continent africain.
Ces rencontres témoignent annuellement de l’importance du développement des coopérations académiques et scientifiques. Parmi les enjeux économiques, culturels, sociétaux des pays africains, il existe un réel besoin de former davantage d’ingénieurs comme dans le domaine de l’agro-industrie.
L’importance des liens entre l’entreprise et les établissements d’enseignement supérieur a été mise en avant. Cette thématique a été largement présentée à travers le programme MeetAfrica mettant en avant l’entrepreneuriat et le rôle des écoles d’ingénieurs dans le soutien technique apporté aux porteurs de projets. Ainsi, le programme MeetAfrica permet de valoriser les projets de jeunes autoentrepreneurs africains grâce à un accompagnement spécifique.
A l’occasion de cet événement annuel, Campus France a publié, le 4 novembre 2016, une note indiquant qu’en 2013, malgré un recul, la France reste le premier pays d’accueil des étudiants africains : 26.5 % des étudiants africains en mobilité internationale diplômante ont choisi la France.
Par ailleurs, 43,2 % des étudiants internationaux accueillis en France sont originaires d’Afrique. Cette note précise également que 5,4 % des étudiants africains intègrent des écoles d’ingénieurs. Ces étudiants africains sont principalement originaires du Maroc (10,7 %), du Cameroun (8,5 %) et de la Tunisie (7,2 %).
L’Afrique reste très nettement le premier continent d’origine de la population étudiante internationale en France. Entre 2010 et 2015, on constate une hausse de 6,7 % du nombre d’étudiants africains accueillis en France.
Enfin, il est important de souligner que ces rencontres 2016 s’inscrivent dans un contexte international clé, à deux semaines du Sommet de la francophonie 2016 à Madagascar et du 27e Sommet France-Mali qui se tiendra à Bamako en janvier 2017.
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