Plan de soutien à la jeunesse : des apprentis et jeunes diplômés exclus
15/07/2020
En réponse à la crise économique actuelle, le gouvernement a annoncé début juillet la mise en place d'un plan de soutien à la jeunesse à destination des apprentis et des jeunes diplômés.
Il apparaît cependant que dans leurs modalités, ces mesures excluent un nombre non négligeable de jeunes :
Il apparaît cependant que dans leurs modalités, ces mesures excluent un nombre non négligeable de jeunes :
- en ce qui concerne les apprentis, l'incitation à l'embauche ne s'applique pas aux jeunes préparant un diplôme de master ou équivalent, dont le diplôme d'ingénieur ;
- en ce qui concerne les jeunes diplômés, l'aide à l'embauche exclut les salaires de plus de 1,5 SMIC, et donc une grande partie des diplômés d'écoles d'ingénieurs.
Face à cette situation, la CDEFI, la Conférence des grandes écoles (CGE), l'Association nationale pour l'apprentissage dans l'enseignement supérieur (ANASUP), Syntec Conseil et Syntec Ingénierie ont publié un communiqué de presse commun pour pointer le caractère excluant et injuste de ces mesures.
Pour la CDEFI et ses partenaires, les apprentis et jeunes diplômés des écoles d'ingénieurs doivent eux aussi faire face à un gel des signatures de contrats et des embauches en entreprise à la rentrée 2020. Les exclure du plan de soutien apparaît donc comme une injustice, qui semble en plus contre-productive dans la mesure où elle risque d'une part de donner de l'apprentissage l'image d'une voie secondaire, et d'autre part de provoquer la fuite des jeunes diplômés qualifiés vers l'étranger.
Par conséquent, la CDEFI, la CGE, l'ANASUP, Syntec Conseil et Syntec Ingénierie demandent au gouvernement que le plan de soutien à la jeunesse soit rectifié de manière à inclure ces jeunes qualifiés actuellement exclus des mesures prévues.
Le communiqué complet est disponible en téléchargement ci-dessous.
Pour la CDEFI et ses partenaires, les apprentis et jeunes diplômés des écoles d'ingénieurs doivent eux aussi faire face à un gel des signatures de contrats et des embauches en entreprise à la rentrée 2020. Les exclure du plan de soutien apparaît donc comme une injustice, qui semble en plus contre-productive dans la mesure où elle risque d'une part de donner de l'apprentissage l'image d'une voie secondaire, et d'autre part de provoquer la fuite des jeunes diplômés qualifiés vers l'étranger.
Par conséquent, la CDEFI, la CGE, l'ANASUP, Syntec Conseil et Syntec Ingénierie demandent au gouvernement que le plan de soutien à la jeunesse soit rectifié de manière à inclure ces jeunes qualifiés actuellement exclus des mesures prévues.
Le communiqué complet est disponible en téléchargement ci-dessous.
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