La CDEFI, la CGE et la CPU s’inquiètent de la pérennité de l’apprentissage
24/10/2020
À la suite de la publication le 5 septembre dernier d’un rapport sur les conséquences financières de la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle, les conférences de l’enseignement supérieur font part de leur crainte quant à la pérennité du dispositif d’apprentissage dans le supérieur.
Ce rapport, réalisé par l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale des affaires sociales, met en lumière un déficit dans le financement global du système d’alternance. Il propose donc des mesures correctives visant à rétablir un équilibre financier.
L’IGA et l’IGAS proposent deux mesures en particulier :
Ce rapport, réalisé par l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale des affaires sociales, met en lumière un déficit dans le financement global du système d’alternance. Il propose donc des mesures correctives visant à rétablir un équilibre financier.
L’IGA et l’IGAS proposent deux mesures en particulier :
- baisser annuellement de 3 % le niveau moyen de prise en charge des contrats d’apprentissage (sur quatre ans) ;
- plafonner à 7 300 € le niveau de prise en charge des formations supérieures des niveaux I et II.
Face à ces propositions, la CDEFI, la CGE et la CPU ont co-signé un courrier à l’attention de madame Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’emploi et de l’insertion, afin d’exprimer leur inquiétude en cas de mise en place de ces mesures.
L’apprentissage dans l’enseignement supérieur permettant le développement de compétences au bénéfice des entreprises et faisant l’objet d’une véritable reconnaissance auprès des jeunes, une telle réduction des financements du dispositif remettrait en cause cette dynamique à une période où l’insertion professionnelle des jeunes se trouve déjà fragilisée par la crise économique.
Les trois conférences s’interrogent également sur la pertinence d’opposer constamment l’apprentissage pré et post-bac ; les deux répondant à des besoins importants.
Elles regrettent pour conclure de pas avoir été auditionnées dans le cadre de ce rapport et s’opposent fermement aux mesures préconisées.
L’apprentissage dans l’enseignement supérieur permettant le développement de compétences au bénéfice des entreprises et faisant l’objet d’une véritable reconnaissance auprès des jeunes, une telle réduction des financements du dispositif remettrait en cause cette dynamique à une période où l’insertion professionnelle des jeunes se trouve déjà fragilisée par la crise économique.
Les trois conférences s’interrogent également sur la pertinence d’opposer constamment l’apprentissage pré et post-bac ; les deux répondant à des besoins importants.
Elles regrettent pour conclure de pas avoir été auditionnées dans le cadre de ce rapport et s’opposent fermement aux mesures préconisées.
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