Échanges sur le futur programme Erasmus+ et ses perspectives pour les écoles d’ingénieurs

13/10/2025
Les membres de la commission CULT échangent leurs points de vue avec la vice-présidente exécutive Roxana Mînzatu sur les prochains programmes du PCRD, en mettant l'accent sur Erasmus+.

Le 8 septembre dernier, la vice-présidente exécutive Roxana Mînzatu a participé à un échange de vues approfondi avec les membres de la commission CULT concernant le prochain cadre financier pluriannuel (CFP) et son impact sur Erasmus+. La vice-présidente exécutive Mînzatu a ouvert la réunion en soulignant que cette discussion marquait le début d'un long processus préparatoire pour le prochain cycle Erasmus+. Elle a mis en avant trois objectifs fondamentaux pour Erasmus+ :
  • élargir l'accès à de nouveaux groupes de participants,
  • renforcer les valeurs européennes,
  • améliorer la compétitivité mondiale de l'UE.
Un élément clé de sa vision est d'établir « Erasmus comme un droit », en veillant à ce que chaque jeune européen puisse bénéficier du programme au moins une fois dans sa vie. Malgré l'augmentation du budget à 41 milliards d'euros pour la période 2028-2034, ce qui représente une hausse significative par rapport aux périodes précédentes, elle a reconnu que cet objectif ambitieux ne serait pas pleinement atteint immédiatement, mais a souligné que cette augmentation constituait une avancée positive.

La Commission a dévoilé plusieurs innovations pour le futur programme, notamment une attention accrue portée au développement ciblé des compétences, avec un accent particulier sur les bourses STEM. De nouveaux flux de financement soutiendront les alliances scolaires européennes, favorisant la coopération transfrontalière entre les écoles, et introduiront des possibilités de mobilité pour les athlètes, reflétant ainsi l'élargissement du champ d'application du programme.

Les bourses STEM mentionnées dans le futur Erasmus+ concernent directement les formations d’ingénieurs : cela ouvre potentiellement de nouvelles opportunités de financement pour les mobilités étudiantes et les coopérations ciblées dans les domaines scientifiques et technologiques.

Si de nombreux membres se sont félicités de l'augmentation du budget, plusieurs d'entre eux ont toutefois exprimé leur inquiétude quant au fait que cette augmentation résulte en partie de l'intégration du Corps européen de solidarité autonome dans Erasmus+, parallèlement à des ajustements liés à l'inflation. Des questions ont été soulevées quant à savoir si les fonds disponibles seraient suffisants pour répondre à ces ambitions accrues.

Parmi les autres points abordés figuraient le statut des étudiants hongrois dans Erasmus+, le rôle du programme dans la construction de la démocratie, l'élargissement de la participation des étudiants de l'enseignement et de la formation professionnels (EFP) et des organisations de jeunesse, ainsi que l'avenir des alliances universitaires européennes dans le cadre d'Erasmus+. Tout au long de la discussion, Mme Mînzatu a souligné la complémentarité avec d'autres fonds de l'UE, notamment Horizon Europe et le Fonds pour la compétitivité, afin de soutenir les objectifs d'Erasmus+ en matière d'éducation et de développement des compétences.

Le lien avec Horizon Europe et le Fonds pour la compétitivité ouvre aussi des liens entre éducation, recherche et innovation, une articulation que soutient la CDEFI.

La mention, par la vice-présidente exécutive Mînzatu, d’un « début de processus préparatoire pour le prochain cycle Erasmus+ » confirme que c’est le moment de contribuer à la réflexion européenne. La CDEFI prendra position sur les besoins des écoles d’ingénieurs dans le prochain Erasmus+ (mobilité étudiante et enseignante, soutien aux coopérations internationales, inclusion des formations courtes ou technologiques, etc.).

Actualités et publications

Pour rechercher une actualité, veuillez simplement renseigner un mot clé, choisir une thématique ou selectionner une date dans les champs suivants :