Le 5 et le 6 avril 2018, la CDEFI et son partenaire la Commission des titres d’ingénieur (CTI) ont co-organisé un séminaire de réflexion et d’échanges qui a réuni près de 170 participants et une trentaine d’intervenants français et européens. Cet événement fut organisé en amont de la conférence ministérielle européenne du processus de Bologne qui se déroulera à Paris les 24 et 25 mai 2018. Un lieu exceptionnel chargé d’Histoire, le musée de l’immigration, Palais de la Porte Dorée, a accueilli cette manifestation.
La CDEFI et la CTI ont ainsi souhaité mobiliser leurs membres et partenaires afin de contribuer à la réflexion sur l’avenir du processus de Bologne. Dans son discours d’ouverture, Marc Renner, président de la CDEFI, a indiqué qu’il était convaincu du caractère inclusif du processus de Bologne. Il a souligné que l’espace européen est un cadre « dans lequel les établissements peuvent collaborer, progresser et grandir ensemble ».
Il y a 20 ans, la Déclaration de la Sorbonne a posé les fondements de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Elle a affirmé le rôle clé des établissements d’enseignement supérieur pour la diffusion des savoirs sous toutes leurs formes. Elle a lancé la mise en place d’un enseignement supérieur basé sur le système LMD (Licence – Master – Doctorat) afin notamment d’accroître les mobilités académique et professionnelle, extrêmement importantes dans le monde d’aujourd’hui. Inscrire cette mobilité dans les stratégies des établissements, dans leur ADN permet au-delà du développement des collaborations académiques, scientifiques et économiques, une mobilité des connaissances et une ouverture sur l’autre. Le processus de Bologne joue ainsi un rôle primordial.
Afin de s’interroger sur l’avenir de ce processus et son évolution la CDEFI et la CTI a réuni un panel d’intervenants autour de thématiques diverses.
Simone Bonnafous, chargée de mission Bologne au sein du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) a rappelé les étapes clés du processus de Bologne, de la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur, la présence attendue du président de la République les 24 et 25 mai 2018.
Dominique Gillot, présidente du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a insisté sur la place prépondérante de l’éducation aux sciences et technologies dans l’éducation des citoyens. Elle a par ailleurs conclu son intervention en rappelant son engagement en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap dans les cursus internationaux et l’enseignement supérieur plus globalement.