Enquête Céreq sur la Génération 2010 après 3 ans : un bilan positif pour les écoles

12/10/2015
Le Céreq a publié le 24 septembre dernier les résultats de trois années d'investigation, de 2010 à 2013, sur la situation professionnelle des jeunes sortis de l'enseignement supérieur en 2010, avec ou sans diplôme.

Cette étude souligne l'implication des écoles dans la mobilité internationale : plus de 70 % des jeunes ingénieurs ont effectué au moins un séjour à l'étranger pendant leurs études, alors que c'est le cas de seulement 20 % des jeunes de niveau Master (hors écoles) et de 27 % des doctorats (hors santé).

L'offre de formation en apprentissage s'est considérablement développée dans les écoles d'ingénieurs avec près d'un diplôme sur cinq qui était obtenu par ce biais-là en 2010.

Les écoles d'ingénieurs se distinguent également par la palette de dispositifs d'aide à l'orientation et de préparation à l'entrée sur le marché du travail qu'elles proposent et qui sont suivis par les étudiants. Ainsi, la moitié des diplômés d'écoles d'ingénieurs a suivi quatre dispositifs sur les huit proposés dans le sondage, et un diplômé sur quatre a suivi au moins cinq dispositifs. Il s'agit principalement d'aide à la rédaction du CV (66 %), à la recherche d'un stage (59 %) et pour contacter les entreprises (51 %).

L'enquête révèle que, malgré une conjoncture difficile consécutive à la crise intervenue en 2008, les écoles connaissent la situation la plus favorable  : 95 % des diplômés d'écoles d'ingénieurs de la génération 2010 sont en activité professionnelle au printemps 2013. Près de 90 % d'entre eux occupent un emploi à durée indéterminée, 88 %  sont cadres en 2013 et ils bénéficient des salaires parmi les plus élevés de l'échantillon enquêté, avec 2 330 euros de salaire mensuel net médian. De plus, le taux de chômage est relativement faible, de l'ordre de 4 %, alors qu'il s'élève à 12 % pour les titulaires d'un master universitaire.

Il est intéressant de noter que seuls les docteurs connaissent une situation aussi favorable parmi les diplômés de la génération 2010, avec un taux de chômage de 6 %, un statut cadre pour 87 % des jeunes professionnels en 2013 et un salaire mensuel net médian de 2 430 euros. Néanmoins, il existe de nombreuses disparités sous la distinction santé/hors santé. En effet, le taux de chômage des docteurs hors santé atteint en moyenne 10 % alors qu'il est de seulement 3 % en santé. Hors santé, ce taux varie fortement en fonction des domaines de recherche : il est ainsi beaucoup plus faible pour les disciplines des sciences de l'ingénieur (6 % en informatique et 5 % en électronique par exemple), mais plus important en chimie (12 %).

Parmi les sortants diplômés du supérieur de la génération 2010, les diplômés d'écoles d'ingénieurs et de doctorat tirent donc leur épingle du jeu.

Actualités et publications

Pour rechercher une actualité, veuillez simplement renseigner un mot clé, choisir une thématique ou selectionner une date dans les champs suivants :