Présidentielle 2017 : des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel
22/02/2017
Chaque jour depuis le 20 février, la CDEFI dévoile ses propositions à l’attention des candidat-e-s à la présidence de la République. Ces cinq propositions ambitieuses sont formulées pour porter l’enseignement supérieur et la recherche, notamment au travers des écoles d’ingénieur-e-s, au meilleur niveau international, au service des entreprises et de la société.
Un livret récapitulatif des cinq propositions sera diffusé en fin de semaine.
Depuis une dizaine d’année l’enseignement supérieur et la recherche a connu une série de réformes relatives à la structuration des établissements visant à favoriser les politiques d’excellence dans un contexte de forte compétition internationale.
Convaincue qu’il n’existe pas un modèle unique performant, la CDEFI insiste sur la nécessité de rendre les structures réellement autonomes et ainsi capables d’évoluer de façon à répondre aux attentes non seulement des entreprises, mais plus largement de la société. Les écoles d’ingénieur-e-s offrent une formation professionnalisante construite autour de trois piliers qui forment un standard internationalement reconnu : la formation, la recherche et l’innovation. C’est l’association de ces derniers qui permet la production de valeur.
La CDEFI souhaite qu’un cadre juridique dérogatoire par rapport au statut actuel des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) soit mis en place afin de permettre l’émergence de regroupements d’écoles d’ingénieur-e-s qui prendraient la forme d’instituts technologiques performants et attractifs au niveau international.
La CDEFI souhaite la mise en place de mécanismes d’aide et d’accompagnement à ces regroupements. Cet accompagnement passe notamment par une modification du cadre juridique.
La CDEFI rappelle enfin l’important de poursuivre les co-constructions associant universités, écoles d’ingénieurs, et organismes de recherche au sein des regroupements, dans le cadre d’une politique de site concertée. Cette politique de co-construction, dans le respect des particularités des acteurs, porte sur les parcours de formation, les unités mixtes de recherche (UMR), les sociétés d'accélération du transfert de technologies (SATT), les réponses communes aux appels à projets, etc.