Réussite des 2es rencontres franco-iraniennes de la coopération universitaire et scientifique
27/06/2018
Les 19 et 20 juin 2018, la France a accueilli les deuxièmes rencontres franco-iraniennes de la coopération universitaire et scientifique. Cet événement fait suite aux premières rencontres organisées en décembre 2016 à Téhéran. Une quarantaine d’établissements français y avaient participé et parmi les 19 accords de coopération qui avaient été signés, près d’une dizaine concernaient les écoles françaises d’ingénieurs.
Le succès de la première édition s’est confirmé en 2018. La délégation iranienne, emmenée par M. Mansour Gholami, ministre iranien des Sciences, de la recherche et de la technologie, était composée d’une vingtaine de chefs d’établissement et directeurs de centre de recherche iraniens, ainsi que des représentants de haut niveau des ministères iraniens des Affaires étrangères et de la Santé.
Au cours de ces rencontres, la signature du procès-verbal de la première réunion du comité mixte franco-iranien pour la science et la technologie qui a eu lieu en novembre 2017, ainsi que la signature de nouveaux accords de coopération parmi lesquels ceux entre Paris-Saclay et l’université technologique Sharif, ParisTech et l’université des sciences et technologie d’Iran (Elm-o-Sanat) et l’université Lumière Lyon 2 et l’université de Téhéran, ont montré une nouvelle fois l’intérêt commun de l’enseignement supérieur français et iranien pour renforcer la coopération universitaire et scientifique. Une quinzaine d’écoles françaises d’ingénieurs bénéficieront de ces accords pour développer leur coopération et impulser de nouveaux projets avec les établissements iraniens concernés.
Durant la première partie de la matinée du 19 juin, les différents intervenants des ministères et des établissements français et iraniens ont présenté un panorama et des perspectives communes ambitieuses de la coopération universitaire et scientifique. La CDEFI, représentée par sa vice-présidente, Mme Elisabeth Crépon, a rappelé le succès des rencontres de 2016 pour les écoles françaises d’ingénieurs et a réitéré son soutien aux objectifs fixés : renforcement des relations entre les établissements d’enseignement supérieur et les équipes de recherche des deux pays, développement de la mobilité étudiante (surtout au niveau doctoral) et mise en œuvre de projets tels que les diplômes conjoints et les cotutelles de thèse. A ce titre, au cours d’une des tables rondes organisée en fin de matinée et dédiée à l’ingénierie, les participants iraniens et français ont exprimé leur volonté de développer la mobilité des doctorants et les cotutelles de thèse.
L’après-midi du 19 et la journée du 20 juin ont été consacrés à des rencontres institutionnelles et à des visites de plusieurs établissements comme par exemple le centre français de rayonnement synchroton SOLEIL et l’institut de physique du globe de Paris.
Après un entretien bilatéral de M. Mansour Gholami et Mme Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, une réception organisée au Quai d’Orsay a clos l’événement.