Accueil d’étudiants et chercheurs en exil : la CDEFI devient membre du réseau MEnS

10/03/2022
Depuis le mois de février de cette année, la CDEFI a officialisé son engagement auprès du réseau « Migrants dans l’enseignement supérieur » (MEnS) en signant sa charte et en devenant membre associatif du réseau. 

Le réseau MEnS, constitué en association depuis octobre 2020, œuvre à l’amélioration de l’accueil des étudiants et chercheurs en exil. Composé d’établissements d’enseignement supérieur, de partenaires associatifs de la société civile et de l’enseignement supérieur, et de partenaires institutionnels, il coordonne et accompagne la montée en compétences des établissements d’enseignement supérieur engagés dans l’accueil de réfugiés et demandeurs d’asile. Il a notamment participé à la création d’un diplôme universitaire (DU) dit « Passerelle » permettant de proposer une offre de formation en français adaptée aux publics exilés en vue d’une reprise d’études en France. Aujourd’hui, ce sont 42 DU Passerelle qui sont habilités par le réseau MEnS, ce dernier ayant été chargé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) de délivrer cette habilitation aux établissements.

L’adhésion de la CDEFI au réseau MEnS marque un pas de plus vers son engagement en faveur de l’accueil des étudiants et chercheurs exilés. En effet, la Conférence est impliquée dans le comité de direction du programme PAUSE depuis sa création en 2017. Initialement destiné aux établissements publics sous tutelle du MESRI, elle a notamment œuvré et obtenu l’ouverture du programme aux établissements d’enseignement supérieur privé d’intérêt général (EESPIG) ainsi qu’aux établissements sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation et ministère de l’Économie, des finances et de la relance.

Par ailleurs, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne (PFUE), la CDEFI s’est prononcée pour des mesures spécifiques à l’échelle européenne en faveur des étudiants, chercheurs et enseignants réfugiés. Elle propose notamment un élargissement des programmes de mobilité européens à ces publics fragiles ou la création de programmes spécifiques en s’appuyant sur les expériences réussies au niveau national. Cela fait partie des neuf propositions portées par la CDEFI à l’occasion de la PFUE.

Cette adhésion, qui arrive dans un contexte qui lui donne une résonnance toute particulière, va donc dans le sens d’engagements pris depuis quelques années. La CDEFI souhaite, par ce biais, continuer à sensibiliser ses membres à la question de l’accueil des étudiants et chercheurs réfugiés et leur relayer toute l’information utile du réseau, encourager les partenariats entre les écoles d’ingénieurs et les autres établissements, notamment les universités, présents sur les mêmes sites pour favoriser les synergies et travailler collectivement à l’accueil de ces publics, et participer aux actions collectives du réseau pour une montée en puissance et en compétences de la communauté académique et scientifique en faveur de l’accueil des étudiants et chercheurs réfugiés.

La CDEFI souhaite également rappeler, à l’occasion de cette adhésion, son engagement à défendre les libertés académiques et d’expression des chercheurs et universitaires encore trop souvent menacées. 

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