Retour sur le colloque annuel des écoles d’ingénieurs à Marseille
15/06/2018
Organisé en partenariat avec les écoles d’ingénieurs Centrale Marseille et Polytech Marseille, et en collaboration avec Aix-Marseille Université, le colloque annuel des écoles d’ingénieurs s’est déroulé les 31 mai et 1er juin 2018 à Marseille. Cet évènement fut l’occasion de convier les directions des écoles d’ingénieurs à suivre un programme composé en adéquation avec les réformes et les préoccupations actuelles des écoles d’ingénieurs.
Cette quatrième édition s’est ouverte par les témoignages des acteurs du technopôle de Château-Gombert Frédéric Fotiadu, directeur de Centrale Marseille, Romain Laffont, directeur de Polytech Marseille et Yvon Berland, président d’Aix-Marseille Université, qui ont témoigné de la réussite de leur collaboration.
Ce contexte de politique de site apaisé fut souligné par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, madame Frédérique Vidal, qui accepta l’invitation de notre conférence à intervenir et à partager notre déjeuner. Madame Vidal profita de l’occasion qui lui était donnée pour annoncer officiellement les modalités de la future contribution de vie étudiante et de campus. La ministre salua ainsi la richesse des débats de ce rendez-vous annuel.
Autre invité de marque, Franck Paris, conseiller Afrique du président de la République a su donner à ces rencontres une vision internationale.
Trois conférences plénières ont jalonné le programme de ces deux journées. La première concernait l’impact de l’intelligence artificielle sur l’entreprise, leur mode d’organisation et leur gouvernance, ainsi que les impacts sur les métiers et les formations. Elle fut animée par Jacques Fayolle, vice-président de la CDEFI et directeur de Télécom Saint-Étienne. Sont intervenus au cours de cette séquence James L. Crowley (professeur à Grenoble INP Ensimag), Maxime Esbelin (président de Datalyo) et Valéria Faure-Muntian (députée de la Loire). Les intervenants ont rappelé que le développement de l’intelligence artificielle est un enjeu national de compétitivité dans tous les secteurs économiques, des domaines régaliens aux loisirs. Il s’agit également d’un enjeu de formation, tant pour les utilisateurs que pour les concepteurs. C’est aussi évidemment un enjeu pour les entreprises, de transfert et d’usage de ces technologies.
La seconde conférence abordait le thème du modèle des établissements d’enseignement supérieur privé d’intérêt général (EESPIG). Ce rendez-vous animé par Jean-Marc IDOUX, directeur d’Yncréa Hauts-de-France a été l’occasion d’entendre Pascal Brouaye, directeur de l’école supérieure d’ingénieurs Léonard-de-Vinci, Jean-Michel Nicolle, directeur de l’EPF, école d’ingénieur-e-s, Gérard Pignaud directeur de CPE Lyon et Isabelle Roussel, inspectrice générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Ces établissements peuvent être des écoles d’ingénieurs, des écoles de management ou des universités catholiques. 58 établissements disposent de ce label ; ils forment 160 000 étudiants (pour 450 000 élèves inscrits dans des établissements supérieurs de statut privé).
La dernière conférence animée par Jean-Louis Allard, directeur de l’école d’ingénieurs Cesi, abordait la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle. Sophie Crespy, directrice de Cesi.Entreprises et Laurent Mahieu alors président de la CTI furent invités à s’exprimer sur cette actualité et les répercussions auxquelles les écoles d’ingénieurs doivent s’attendre. Les intervenants se sont entendus pour dire que les parcours longs obligeront à « modulariser » les formations par blocs de compétences. Il faudra moins faire appel au présentiel, davantage digitaliser et mettre en place des parcours innovants.
Comme l’année précédente, des ateliers thématiques furent proposés afin de permettre des échanges en groupe restreint. Ces ateliers abordèrent les questions d’engagement étudiant, de synergie formation – recherche, de mixités dans les écoles d’ingénieurs, de structuration, de partenariat avec l’Afrique et des Soft skills.
Enfin, le colloque fut l’occasion pour les participants de rendre un vibrant hommage à René Le Gall, directeur de Polytech Nantes récemment disparu.
Téléchargez sur ce lien les actes du colloque.
Cette quatrième édition s’est ouverte par les témoignages des acteurs du technopôle de Château-Gombert Frédéric Fotiadu, directeur de Centrale Marseille, Romain Laffont, directeur de Polytech Marseille et Yvon Berland, président d’Aix-Marseille Université, qui ont témoigné de la réussite de leur collaboration.
Ce contexte de politique de site apaisé fut souligné par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, madame Frédérique Vidal, qui accepta l’invitation de notre conférence à intervenir et à partager notre déjeuner. Madame Vidal profita de l’occasion qui lui était donnée pour annoncer officiellement les modalités de la future contribution de vie étudiante et de campus. La ministre salua ainsi la richesse des débats de ce rendez-vous annuel.
Autre invité de marque, Franck Paris, conseiller Afrique du président de la République a su donner à ces rencontres une vision internationale.
Trois conférences plénières ont jalonné le programme de ces deux journées. La première concernait l’impact de l’intelligence artificielle sur l’entreprise, leur mode d’organisation et leur gouvernance, ainsi que les impacts sur les métiers et les formations. Elle fut animée par Jacques Fayolle, vice-président de la CDEFI et directeur de Télécom Saint-Étienne. Sont intervenus au cours de cette séquence James L. Crowley (professeur à Grenoble INP Ensimag), Maxime Esbelin (président de Datalyo) et Valéria Faure-Muntian (députée de la Loire). Les intervenants ont rappelé que le développement de l’intelligence artificielle est un enjeu national de compétitivité dans tous les secteurs économiques, des domaines régaliens aux loisirs. Il s’agit également d’un enjeu de formation, tant pour les utilisateurs que pour les concepteurs. C’est aussi évidemment un enjeu pour les entreprises, de transfert et d’usage de ces technologies.
La seconde conférence abordait le thème du modèle des établissements d’enseignement supérieur privé d’intérêt général (EESPIG). Ce rendez-vous animé par Jean-Marc IDOUX, directeur d’Yncréa Hauts-de-France a été l’occasion d’entendre Pascal Brouaye, directeur de l’école supérieure d’ingénieurs Léonard-de-Vinci, Jean-Michel Nicolle, directeur de l’EPF, école d’ingénieur-e-s, Gérard Pignaud directeur de CPE Lyon et Isabelle Roussel, inspectrice générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Ces établissements peuvent être des écoles d’ingénieurs, des écoles de management ou des universités catholiques. 58 établissements disposent de ce label ; ils forment 160 000 étudiants (pour 450 000 élèves inscrits dans des établissements supérieurs de statut privé).
La dernière conférence animée par Jean-Louis Allard, directeur de l’école d’ingénieurs Cesi, abordait la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle. Sophie Crespy, directrice de Cesi.Entreprises et Laurent Mahieu alors président de la CTI furent invités à s’exprimer sur cette actualité et les répercussions auxquelles les écoles d’ingénieurs doivent s’attendre. Les intervenants se sont entendus pour dire que les parcours longs obligeront à « modulariser » les formations par blocs de compétences. Il faudra moins faire appel au présentiel, davantage digitaliser et mettre en place des parcours innovants.
Comme l’année précédente, des ateliers thématiques furent proposés afin de permettre des échanges en groupe restreint. Ces ateliers abordèrent les questions d’engagement étudiant, de synergie formation – recherche, de mixités dans les écoles d’ingénieurs, de structuration, de partenariat avec l’Afrique et des Soft skills.
Enfin, le colloque fut l’occasion pour les participants de rendre un vibrant hommage à René Le Gall, directeur de Polytech Nantes récemment disparu.
Téléchargez sur ce lien les actes du colloque.
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